Lorsqu’un conducteur vient d’avoir son permis, qu’il commence tout juste à conduire seul, il se voit attribuer un coefficient malus-bonus neutre, c’est-à-dire 1. Ce coefficient augmente chaque fois qu’il fait un accident, ce qui est logique, car le malus augmente de valeur. Et celle-ci est importante, car la majoration est de l’ordre de 25 %. Toutefois, la majoration est appliquée uniquement lorsqu’il a été officiellement prouvé que le conducteur est à l’origine de l’accident et que sa responsabilité est engagée.

Un coefficient problématique

Après un nombre important d’accident et d’incident, vous atteindrez le malus maximum, c’est-à-dire 350 % ! Pour en arriver là, il faut être soit un très mauvais conducteur, soit une personne ultra négligente, soit un individu qui n’a pas de chance. En outre, à ce stade, il devient pratiquement impossible de contracter une assurance voiture. Déjà qu’en dépassant le coefficient 1, le conducteur rencontre des difficultés avec son assureur, vous pouvez imaginer lorsqu’il est à 350 %. Dans tous les cas, un conducteur est dit malussé, dès lors que son coefficient est supérieur à 1. Mais que l’on se rassure : tout n’est pas perdu !

Retour en arrière

Il existe des assureurs qui s’arment de courage et acceptent d’assurer les conducteurs malussés. Ils ne sont pas nombreux, mais ils existent. Une fois que vous avez votre assurance, renouvelez-la chaque année. Soyez très vigilant sur ce point pour une raison bien précise : sachez qu’en l’absence d’accident ou d’incident ou de sinistre sur une durée de deux années, vous revenez automatiquement au coefficient 1, à condition de ne pas avoir manqué d’assurance sur la période. Si, malgré vos tentatives vous n’avez pas trouvé une compagnie d’assurance, il vous reste un dernier recours : contactez le Bureau central de tarification. Enfin, pensez à changer de voiture en prenant un modèle moins puissant.

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